La tenue du procès de Hissein Habré devant les Chambres africaines extraordinaires fut l’aboutissement d’une lutte acharnée menée par les victimes du régime de l’ancien président tchadien et par la société civile tchadienne et internationale.
Ouvert le 20 juillet 2015 à Dakar, le procès a connu une interruption de 45 jours avant de reprendre le 7 septembre avec les auditions des témoins qui se sont poursuivies jusqu’au 15 décembre. Le premier chapitre de ce procès historique s’est clos le 11 février 2016 avec les plaidoiries de la défense et des parties civiles et le réquisitoire final du parquet.
TrustAfrica, en collaboration avec le groupe de recherche Thinking Africa, s’est approchée des différentes parties prenantes à ce procès afin de recueillir leur avis sur la signification et la portée de cette péripétie judiciaire inédite en Afrique.
Veuillez trouverez ci-dessous l’ensemble des entretiens qui ont été réalisées en ce sens.
Clément Abaifouta, militant des droits de l’homme, Président de l’Association des victimes du régime de Hissein Habré
Sophie Sambou, diplômée en droit, membre de l’équipe d’observation du procès Habré, Sénégal
Senghane Senghor, militant des droits de l’homme, membre de l’équipe d’observation du procès Habré, Rassemblement africain pour la défense des droits de l’homme (RADDHO) Sénégal
Emile Kamou Ndiaye, étudiant en droit, membre de l’équipe d’observation du procès Habré, Sénégal
Cheikh Séne, militant des droits de l’homme, membre de l’équipe d’observation du procès Habré, Amnesty International, Section Sénégal
Hugo Jombwe, expert en droit international pénal, ancien Chef d’équipe au sein du Consortium des Chambres africaines extraordinaires, Cameroun
Mbacké Fall, Procureur général des Chambres africaines extraordinaires, Sénégal
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Last modified on Friday, 16 September 2016 15:01