TrustAfrica croit en l’importance de promouvoir les droits des femmes et des filles à travers le continent. Qu’il s’agisse de l’accès au foncier et au crédit, de la participation et au leadership politiques et de l’égalité des chances dans l’éducation, les femmes ne disposent pas des mêmes opportunités d’améliorer leur vie que celles offertes aux hommes. Pour remédier à ces problèmes et à d’autres encore, nos programmes s’efforcent d’adopter une optique de genre dans un contexte d’égalité et de s’assurer que nous maintenons une approche sensible au genre tout au long de la mise en œuvre de ces programmes. En outre, TrustAfrica, en tant qu’organisation, veille au respect de l’égalité de chances et de représentation au sein de son propre personnel et Conseil d’administration.
Plus récemment, grâce à l’appui généreux du ministère néerlandais des Affaires étrangères, nous avons mis en place un programme mettant l’accent sur le troisième Objectif du Millénaire pour le développement et incitant les Etats membres à promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes. Intitulé « Renforcement de la dignité des femmes », le projet cherchait à lutter contre la violence liée au genre et à promouvoir la participation politique des femmes. Pour en savoir davantage sur le projet « Renforcement de la dignité des femmes », consulter la liste des projets ci-dessous.
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Le déclin du secteur de l’enseignement supérieur en Afrique peut être constaté dans des salles de cours surpeuplées, des infrastructures en ruines, des programmes d’études obsolètes et, dans de nombreux cas, une pédagogie médiocre et désuète et un financement insuffisant. Ces facteurs, ainsi que les faibles résultats de recherche et les liens faibles avec l’industrie, signifient que le secteur est incapable de répondre aux exigences de l’Afrique du 21e siècle.
Au cours des dernières années, TrustAfrica a œuvré au renforcement d’un mouvement à l’échelle continentale pour relancer le secteur de l’enseignement supérieur. Il a établi des partenariats avec des organisations panafricaines et internationales et a réuni un éventail de parties prenantes, y compris des responsables gouvernementaux, des dirigeants entreprises, des étudiants, des représentants de syndicats universitaires et de la société civile, ainsi que des éducateurs.
Des dialogues au niveau national au Ghana, au Nigéria, en Tanzanie et en Ouganda ont été suivis, en mars 2015, du tout premier Sommet continental sur l’Enseignement supérieur organisé par le président Macky Sall du Sénégal. Le sommet a réuni les principales parties prenantes venues de partout sur le continent, y compris des hauts fonctionnaires tels que des ministres et des recteurs. Parmi les dignitaires au Sommet, il y avait M. Kofi Annan, ancien Secrétaire général des Nations Unies, Dr Nkosazana Dlamini Zuma, Présidente de la Commission de l’Union africaine et Mme Oby Ezekwesili, ancienne Vice-présidente pour l’Afrique de la Banque mondiale.
La Déclaration et le Plan d’action du Sommet, qui ont défini un programme audacieux pour transformer le secteur de l’enseignement supérieur en Afrique, ont été présentés par le Président Sall à la 25e Session de la Conférence de l’Union africaine tenue en juin 2015. En conséquence, l’UA a créé un groupe de dix chefs d’État dirigé par le Président Sall pour promouvoir l’éducation, les sciences et la technologie sur le continent. Nous travaillons en étroite collaboration avec le Gouvernement du Sénégal pour appuyer le groupe des chefs d’État.
Parmi d’autres efforts visant à promouvoir le plan d’action on compte les sommets nationaux au Ghana, au Nigéria et en Tanzanie, en vue de définir les priorités pour transformer leurs secteurs de l’enseignement supérieur.
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Malgré son rôle reconnu en tant que moteur de la croissance économique, l’agriculture africaine reste entravée par des dépenses et des politiques publiques inadéquates. Cela est particulièrement vrai pour les petites exploitations agricoles où l’accroissement de la productivité pourrait mener à la sécurité alimentaire et à une prospérité plus largement partagée.
Depuis 2009, TrustAfrica a travaillé avec des organisations d’agriculteurs pour renforcer leurs capacités à tenir leurs gouvernements responsables des engagements qu’ils ont pris en tant que membres de l’Union africaine, y compris l’allocation de 10% des budgets nationaux au secteur.
Les subventions ont soutenu le plaidoyer des organisations de petits exploitants agricoles, des organisations de la société civile et des organisations de recherche sur les politiques en Tanzanie, en Ouganda, au Malawi, au Nigéria, au Ghana et au Burkina Faso. S’appuyant sur les succès précédents, les partenaires continuent de réclamer la transparence dans les allocations budgétaires nationales en faveur de l’agriculture, un meilleur soutien et la fourniture de services de vulgarisation et de conseil, ainsi qu’un rôle plus important pour les petits exploitants dans la chaîne de valeur agricole.
Les travaux actuels et futurs comprennent un soutien continu pour renforcer les capacités de ces groupes à participer aux processus d’élaboration des politiques, en accordant une attention particulière aux défenseurs qui souhaitent présenter leurs demandes de politiques et régler les problèmes des petits exploitants au niveau continental.
Un centre de connaissances et une plateforme de discussion interactive sont en train d’améliorer l’échange d’informations entre les réseaux de plaidoyer, tout comme le développement d’une communauté de pratique sur le plaidoyer agricole.
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
La Lawyers' Environmental Action Team (LEAT) est un organisme d'intérêt public travaillant dans le domaine de l'environnement. Basée en Tanzanie, LEAT a pour but de promouvoir une saine gestion des ressources naturelles et la protection de l'environnement.
LEAT a reçu une subvention par le biais de notre projet Plaidoyer pour l'Agriculture dont l'objectif est de mener un plaidoyer plus robuste en faveur d'un développement agricole durable et équitable en Afrique. Ce projet encourage la société civile à s'appuyer sur le Programme détaillé pour le développement de l'agriculture en Afrique (PDDAA) pour tenir les gouvernements plus responsables envers leurs électeurs opérant dans le secteur agricole. En août 2011, LEAT a reçu une subvention de 30.000 dollars pour mener une campagne visant à augmenter le budget alloué au secteur agricole en Tanzanie, afin d'améliorer les moyens de subsistance des petits exploitants. Plus précisément, la campagne est favorable à une augmentation de 10% du budget agricole national pour la période 2012-2013.
Conformément à ses objectifs, LEAT a produit beaucoup de documents de sensibilisation.
Dans le cadre de sa stratégie visant à utiliser les arts et l'activisme culturel comme vecteurs de changement social et politique, le programme Zimbabwe Alliance de TrustAfrica, en collaboration avec le Magamba Cultural Activist Network et Pemberi Trust, a organisé un festival passionnant à Harare, au Zimbabwe. Baptisé « Create, Inspire, Change », ce festival qui a eu lieu du 1er au 6 mai 2012, a donné aux jeunes, une frange généralement marginalisée de la population, l'occasion de s'exprimer et a permis de créer un espace stimulant d'expression artistique, avec notamment du hip hop, du reggae, des graffiti, de la poésie orale, de la peinture et du théâtre comme moyens de résoudre les problèmes liés à la démocratie, à la gouvernance et à la justice sociale. Regardez la vidéo préparée pour marquer l'événement.
A TrustAfrica, nous cherchons à générer de nouvelles ressources philanthropiques parmi nos frères et sœurs africains, qu’ils vivent sur le continent ou dans la diaspora.
- Nore objectif
- Votre contribution peut nous aider à élaborer des réponses africaines cohérentes à certains des défis les plus urgents qui interpellent notre région.
- Appui
- TrustAfrica a également besoin de votre soutien pour s’assurer que nous pouvons poursuivre notre travail sans trop dépendre de bailleurs de fonds étrangers. Pour s’assurer que TrustAfrica reste une institution véritablement africaine, nous recherchons des donateurs de tous les coins du continent et de la diaspora.
- Opérations
- L’un des principaux objectifs de notre organisation est de promouvoir une gestion saine, une gouvernance transparente, une communication efficace et de résultats durables au sein des organisations non gouvernementales opérant en Afrique. Nous n’attendons pas moins de nous-mêmes et nous nous efforçons d’incarner ces qualités dans chaque aspect de nos activités.
TrustAfrica est une organisation exonérée d’impôts aux Etats-Unis au titre de l’article 501(c)(3) du Code fédéral américain des impôts. Cependant les contributions qu’elles reçoit sont déductibles d’impôts dans la mesure autorisée par la loi. Pour faire un don en ligne en toute sécurité avec votre carte de crédit, veuillez cliquer sur le bouton ci-dessous.

|
TrustAfrica a créé le Fonds pour la justice pénale internationale (JPI) en 2012 pour appuyer les efforts de la société civile visant à améliorer les mécanismes de responsabilisation pour les crimes graves commis en Afrique. Nous travaillons aux niveaux national, régional et international, où nous utilisons différentes stratégies pour favoriser la justice et la réconciliation, souvent en cas de conflit prolongé.
Au niveau national, nous avons placé les victimes au centre de notre engagement et renforcé le travail des organisations clés en Côte d'Ivoire, au Kenya, au Mali, au Nigéria, au Sénégal et en Ouganda.
Aux niveaux régional et international, nous avons cherché à remédier au recul de la légitimité de la Cour pénale internationale et à saisir les occasions présentées par les nouveaux mécanismes africains de responsabilisation (la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples et le projet de Cadre de Politique de justice transitionnelle de l’Union africaine) en facilitant l’apprentissage et l’échange d’expériences à travers le continent.
Ces activités ont contribué de manière significative à la création d’un mouvement de plaidoyer bien organisé et en réseau capable de relever les défis auxquels est confrontée l’application de la justice pénale internationale en Afrique.
En 2015, les activités du Fonds comprenaient le renforcement des capacités des organisations de la société civile ; la stimulation du développement de la recherche et des données sur les processus africains de justice transitionnelle et de justice pénale internationale ; et le soutien aux ateliers de stratégie, aux initiatives d’apprentissage intercontinentales et des missions conjointes de plaidoyer lors de réunions régionales et internationales clés. Ce travail est surtout axé sur la nécessité d’attirer de nouveau l’attention sur le sort des victimes et la responsabilité des gouvernements de fournir réparation aux victimes, une stratégie qui s’est révélée efficace pour mobiliser les circonscriptions en vue de défendre la justice pénale et transitionnelle.
Une telle initiative a été notre engagement dans le procès de Hissène Habré devant les Chambres africaines extraordinaires, tenu à Dakar, au Sénégal. Depuis le début du procès, le 20 juillet 2015, le Fonds a travaillé en étroite collaboration avec un consortium d’organisations de la société civile et de juristes sénégalais pour suivre, documenter et partager des informations sur le procès à travers diverses plateformes. Le Fonds pour la JPI a formé un groupe de diplômés en droit de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) à Dakar, au Sénégal, pour suivre et fournir des rapports quotidiens sur le procès en français et en anglais. Le travail de ces étudiants constitue une ressource précieuse pour les militants et les experts juridiques travaillant sur les problèmes de justice pénale en Afrique et au-delà. Alors que le procès a repris le 8 février 2016, les médias et d’autres partenaires clés ont mis en exergue le travail de TrustAfrica dans le soutien de la documentation, le suivi du procès révolutionnaire et le développement des compétences de jeunes Africains pour mener des processus de justice et de responsabilisation sur le continent.
Une évaluation provisoire de notre travail en 2015 a révélé qu’en réunissant les principaux organes de subvention des droits de l’homme, le Fonds a pu étendre la portée opérationnelle et la diversité de leurs investissements en Afrique. L’évaluation a également noté que le Fonds a été habile dans sa réponse à l’environnement évolutif du travail de la justice pénale internationale sur le continent et a soutenu des initiatives de plaidoyer nouvelles et audacieuses.
Le Fonds continue d’aider à soutenir les efforts de ses partenaires et d’examiner les possibilités d’étendre la portée de son travail à certaines régions d’Afrique centrale où les processus de responsabilisation viennent juste de commencer. Il est également en train de renforcer ses engagements auprès des mécanismes continentaux, notamment par l’amélioration du mandat de justice pénale internationale de la Cour africaine – en accordant un rôle spécial à la participation des victimes et à l’engagement des groupes travaillant sur la documentation en vue de l’améliorer pour le procès.
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |