Le Fonds pour la justice pénale internationale (JPI) de TrustAfrica a organisé, les 26 et 27 mai 2015, la première d’une série de plusieurs rencontres panafricaines prévues cette année pour permettre aux organisations de plaidoyer et de droits de l’homme de réfléchir sur les meilleures pratiques de promotion de la justice pénale internationale sur le continent. Cette rencontre, qui a eu lieu à Dakar, au Sénégal, avait pour thème : « Engagement en faveur de la justice pénale internationale en Afrique: leçons tirées de la mobilisation et du plaidoyer».
This convening will review ICJ advocacy strategies by showcasing our partners’ accomplishments, identifying the challenges they face, and fine-tuning our engagements to add value to their work.
Co-organisé par l'Institut d'études de sécurité et TrustAfrica.
L'Afrique reste toujours au cœur de la justice pénale internationale et la nécessité d'une application adéquate et holistique de la justice sur le continent est élevée. Bien que la Cour pénale internationale demeure une institution clé pour assurer l'obligation de rendre des comptes et rendre justice aux nombreuses victimes africaines, notamment en Côte d'Ivoire et au Mali, les pays africains doivent également relever le défi. Ainsi, en renforçant les systèmes judiciaires nationaux au même titre que les mécanismes régionaux, les pays peuvent assurer la justice et rompre avec l'impunité.
En Afrique de l’Ouest, des efforts appréciables ont déjà été réalisés à cette fin. A titre d’exemple, les Chambres africaines extraordinaires au sein des tribunaux du Sénégal vont initier le procès de l'ancien président tchadien Hissène Habré. Dans le même temps, la Cour de justice de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), dans le cadre de plaintes individuelles pour violations de droits humains, offre une justice réparatrice aux citoyens ouest-africains.
Johannesburg – June 25th, 2015
On March 10 – 12, 2015 over five hundred delegates from Africa and beyond gathered in Dakar, Senegal, for the first summit on Africa’s higher education. The summit was a remarkable platform for defining an agenda for the African Higher Education Sector, and ended with a Declaration and Action Plan on revitalizing higher education for Africa’s future.
Lire le message du directeur exécutif
A cause des flux financiers illicites (FFI) l’Afrique perd chaque année environ 50 milliards de dollars américains. Le rapport du Groupe d’experts de haut niveau de l’UA/ CEA sur les flux financiers illicites ainsi que d’autres études indiquent que l’Afrique a perdu plus de mille milliards de dollars américains sous forme de flux financiers illicites au cours des 50 dernières années, soit un montant similaire à l’aide publique au développement reçue par le continent au cours de la même période.
Nombreux (y compris nous-mêmes à TrustAfrica), sont ceux qui ont toujours fait preuve de prudence par rapport cette rhétorique dramatisée d’une « Afrique émergente », d’autant plus que cette rhétorique se sert la plupart du temps du produit intérieur brut (PIB) comme instrument de mesure de la croissance. D’autres indicateurs de développement humain tels que le revenu national brut (RNB), l’accès, à un coût abordable, aux soins de santé, à l’éducation et à des emplois décents sont rarement pris en compte dans le discours optimiste sur l’Afrique.
Africa has the world's youngest population and the term "youth" covers a wide age range from 15 to 35. While acknowledging the diversity among communities and across African countries, unemployment, access to education and health care, social equality andengagement in the political process emerged from the discussions as cross-cutting concerns that must be addressed to leverage the potential of Africa's current and next generation.
Philanthropy has a role to play and the conference ended with a challenge to funders to engage in the same intentional collaboration and partnership they so often encourage the organizations they support to do.
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Tendai Murisa |
During the 2015 AGAG conference on “Generation Next: Youth Shaping Africa’s Future” we spoke with Tendai Murisa Executive Director of TrustAfrica based in Dakar, Senegal about his views on the impact of young people in shaping Africa’s future.
Executive Summary
Preamble
We, the participants, in the African Higher Education Summit on Revitalizing
Higher Education for Africa’s Future, gathered in Dakar, Senegal on March 10 -12, 2015, confirm our commitment to the objective of creating a continental multi-stakeholders’ platform to identify strategies for transforming the African higher education sector.
L'Afrique perd des ressources financières massives, environ 50 milliards de dollars chaque année, du fait des activités illicites de multinationales et de riches particuliers.Ces ressources, si elles étaient retenues sur le continent, pourraient être investies dans les secteurs productifs de son économie pour ôter la population croissante de l'Afrique du sous-développement et de la pauvreté.
This convening will review ICJ advocacy strategies by showcasing our partners’ accomplishments, identifying the challenges they face, and fine-tuning our engagements to add value to their work.
Résumé
En partenariat avec OSISA, TrustAfrica reçoit actuellement des propositions au titre du projet intitulé : « Mesure de l’étendue et de l’impact des Flux Financiers Illicites (FFI) dans les secteurs clés de l’économie de l’Afrique australe ». Ce projet concerne la problématique de l’existence de lacunes importantes en matière de connaissance des flux financiers illicites dans la sous-région. Plus particulièrement, il concerne l’absence de recherche approfondie, de données, et d’analyses sur les tendances, dynamiques, acteurs, canaux, et sur l’envergure et l’impact des flux financiers illicites dans la sous-région. L’objectif ultime du projet est d’étendre l’usage des données, des connaissances et analyses disponibles aux décideurs et autres intervenants, et, ainsi, de préparer le terrain pour la création de communautés solidaires de praticiens qui sont en mesure de fournir des solutions efficaces pour endiguer les flux financiers illicites en Afrique australe. Ce projet se veut aussi une contribution au renforcement des capacités des chercheurs et intervenants politiques, en plus de l’affinement des approches concernant l’étude de ce problème en Afrique australe.
L’objectif de cet appel à propositions est de solliciter de la part de diverses organisations, individus et/ ou consortiums, des études poussées concernant le transfert illicite de ressources dans les secteurs ci-après :
(1) Agriculture
(2) Exploitation minière
(3) Faune et Tourisme