ZimAlliance est une collaboration entre donateurs mise en place en 2010 pour profiter de l’occasion créée par le processus de réforme constitutionnelle et les élections générales pour renforcer le rôle de la société civile en influant sur la transition du pays vers la démocratie.
L’accent a été mis sur le renforcement des capacités de la société civile à promouvoir une participation citoyenne bien documentée et efficace et à garantir le respect des droits de l’homme et de la démocratie.
Les subventions, les convocations, le renforcement des capacités et le soutien technique de l’alliance ont permis aux partenaires de la société civile de concevoir des réponses créatives et coordonnées qui ont renforcé la solidarité régionale et internationale, ont fait entendre la voix des groupes marginalisés et éduqué les citoyens à mobiliser les autres et à s’engager auprès des décideurs.
En partenariat avec Magamba Network, nous avons utilisé notre plateforme Changemakers Hub pour convoquer plusieurs débats visant à inciter les jeunes à promouvoir la démocratie et le changement social au Zimbabwe. Parmi les thèmes on comptait les arts pour le changement social, les nouveaux médias, le journalisme citoyen et la liberté d’expression.
Nous avons organisé récemment un atelier de formation axée sur les compétences, à l’intention des jeunes, des journalistes citoyens et des organisateurs communautaires qui ont exploré comment utiliser les technologies de l’information et de la communication (TIC) et les systèmes d’information géographique (SIG) dans les campagnes pour améliorer la fourniture de services sociaux et assurer le suivi de l’environnement politique.
Nous nous sommes également attachés les services d’éminents universitaires et de militants-activistes de disciplines diverses qui ont contribué à la production d’un livre intitulé : Beyond the crisis: Zimbabwe’s prospects for transformation (Au-delà de la crise : les perspectives de transformation au Zimbabwe) [lien pour commander le livre] et avons organisé une réunion nationale de haut niveau pour lancer le livre et promouvoir le dialogue sur le thème.
Nous déployons également des efforts visant à renforcer les organisations communautaires, à travers une série de forums de résidents, en partenariat avec Amandla Network.
Notre objectif est de contribuer à la reconstruction d’une plateforme nationale permanente de la société civile qui a la capacité d’amener l’État à rendre compte à tous ses citoyens.
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Au cours des cinq dernières années, TrustAfrica a apporté un soutien essentiel aux organisations de la société civile libérienne engagées dans un plaidoyer pour une politique en faveur des pauvres. Le soutien comprenait l’organisation de réunions de politiques nationales, ainsi que la fourniture d’une assistance technique et l’octroi d’une subvention flexible, avec plus de 50 subventions pour les groupes qui cherchent à promouvoir la démocratie, les droits de l’homme et le développement des médias.
Alors qu’elle est à sa troisième phase, l’Initiative vise à exploiter les voix collectives de la société civile pour suivre l’industrie extractive lucrative au Libéria.
Au cours des dix dernières années de paix, le gouvernement libérien a attiré environ 19 milliards USD d’investissement étranger direct provenant essentiellement de l’exploitation des ressources naturelles. Bien que l’État ait réalisé certains progrès, les communautés concernées continuent de décrier les bénéfices négligeables ou lents à se matérialiser qu’ils reçoivent de l’exploitation de leurs terres communales. Cette situation a conduit à un mécontentement continu de la communauté et à la violence communale autour des zones de concession.
Les activités de l’initiative visent à fournir aux partenaires les ressources nécessaires pour permettre aux citoyens ordinaires de faire campagne en faveur de leurs droits et avantages tout en menant des activités de plaidoyer auprès de hauts fonctionnaires et d’institutions du gouvernement. L’objectif visé est de créer un cadre viable pour soumettre au gouvernement libérien les observations de la communauté sur les violations et les conflits de concession.
Parmi les partenaires locaux on compte : Liberia Extractives Industries Transparency Initiative (Initiative de transparence des industries extractives du Libéria), Publish What You Pay Liberia et Liberia Peace Building Office. Par ailleurs, nous avons vigoureusement engagé le gouvernement libérien, à travers la National Investment Commission (Commission nationale d’investissement), le National Bureau of Concessions (Bureau national des Concessions) et Forestry Development Authority (Autorité de développement forestier).
Le Groupe de travail sur les Concessions (CWG), notre coalition diversifiée d’acteurs internationaux et locaux intervenant dans le secteur des industries extractives, sert de centre d’échange pour les discussions en cours et de plaidoyer sur la gouvernance des ressources naturelles au Libéria. Il a également initié plusieurs campagnes de plaidoyer contre les violations des droits humains de citoyens ordinaires dans les zones de concession, a fourni les observations de la communauté à la Commission nationale indépendante des droits de l’homme du Libéria et est considéré comme une communauté de pratique sur la gouvernance des ressources naturelles au Libéria.
Nous avons également diffusé les positions de la société civile sur les accords de concessions actuels lors de réunions de haut niveau avec le pouvoir législatif libérien. Alors que le pays se dirige vers des élections en 2017, nous poursuivrons l’élaboration et l’adoption d’un programme ou d’un manifeste sur les ressources naturelles par les acteurs politiques.
Les acteurs locaux au Libéria ont maintenant accès à des données plus fiables et rigoureuses sur la gouvernance et les concessions, avec notre carte géo-spatiale des accords de concession du Libéria qui a été élaboré par Aiddata, l’un de nos partenaires internationaux.
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TrustAfrica s’emploie également à soutenir des coalitions et réseaux de la société civile en vue de leur permettre de mener un plaidoyer autour d’organisations régionales comme le Parlement panafricain et la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples qui cherchent à se développer et à garantir les libertés fondamentales dans les pays où la démocratie est remise en cause. Dans le passé, nous avons travaillé avec des organisations régionales telles que la CEDEAO, la SADC, l’IGAD, la COMESA, la CEEAC, l’EAC et de l’UMA en vue d’améliorer le climat économique et d’assurer la sécurité collective. Ce programme a permis de réaliser, entre autres, notre base de données en ligne ARO Wiki (cliquez sur Nouvelles et Idées ci-dessous) qui répertorie plus de 150 organisations régionales africaines.
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Secteurs d’intérêt : L’interprétation du paysage philanthropique, le connecteur, la mobilisation des ressources des donateurs, la gestion des fonds conseillés par les donateurs.
Il existe a un nouvel intérêt pour la philanthropie africaine du fait de la croissance phénoménale des fondations et de la reconnaissance accrue des formes africaines de dons. TrustAfrica a joué un rôle de soutien dans cette initiative en aidant à mettre en place le Réseau de la Philanthropie Africaine et à travers la recherche sur les formes historiques et culturelles de dons à travers le continent ainsi que les tendances philanthropiques.
Nous considérons le domaine – et le développement des ressources philanthropiques africaines –comme un aspect essentiel de l’action africaine. Notre travail comprend le soutien aux institutions philanthropiques ; la production de connaissances et l’influence sur la pratique ; le pilotage des innovations pour les dons ; et l’encouragement de la philanthropie à aborder les questions de la gouvernance démocratique et la création de l’équité dans les sociétés.
Nous proposons également un ensemble complet de services consultatifs aux autres donateurs – individus comme institutions. Cela comprend les fonds conseillés par les donateurs constitués par plusieurs institutions comme le Nigeria Anti-Corruption and Criminal Justice Fund (Fonds pour la lutte contre la corruption et la justice pénale au Nigeria), et les fonds provenant d’un donateur principal comme le Kiisi Trust.
Quelques résultats de ce travail :
- Nous avons aidé à établir le Réseau de la Philanthropie africaine afin de développer une communauté de pratique et de renforcer le domaine en pleine croissance.
- Notre participation aux plateformes de la philanthropie mondiale – y compris des présentations de conférences, des articles de journaux et de revues – a contribué à une meilleure compréhension de la tradition philanthropique africaine dynamique ainsi que de son potentiel.
- Nous avons produit des publications novatrices sur les tendances philanthropiques telles que Giving toHelp and Helping to Give: The Context and Politics of African Philanthropy et, en collaboration avec UBS, Africa’s Wealthy Give Back, sur les dons par des Africains à forte valeur nette.
- Notre livre, Claiming Agency: Reflecting on TrustAfrica’s first decade, examine le travail que nous avons accompli avec nos partenaires – afin de mieux comprendre le genre de philanthropie basée en Afrique et privilégier l’action africaine.
Projets actuels :
Philanthropie africaine
Fonds pour la lutte contre la corruption et la réforme de la justice pénale au Nigéria
Le Kiisi Trust pour bénéficier au Peuple Ogoni
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Secteurs d’intérêt: Politique économique en faveur des pauvres, pauvreté et inégalités, droits sur les ressources, responsabilité des entreprises, mobilisation des ressources nationales, politique sociale, égalité des sexes en matière de justice.
Par le biais de ce groupe de travail, nous cherchons à :
- développer les opportunités économiques pour tous, en particulier pour les groupes marginalisés tels que les femmes et les jeunes ;
- améliorer la prestation de services sociaux tels que l’éducation et la santé pour ceux qui sont traités injustement dans leur fourniture – dans les zones rurales comme urbaines ;
- Rectifier les inégalités et les injustices dans la répartition des ressources productives de l’Afrique en favorisant la gouvernance responsable.
D’une manière générale, notre objectif est de favoriser un changement axé sur la demande dans la poursuite de la justice socioéconomique. Notre travail consiste à essayer de combler les lacunes, relever les défis politiques et chercher à influer sur les cadres continentaux ainsi que les politiques nationales.
Quelques résultats de ce travail :
- Nous avons créé une coalition multipartite d’acteurs de la société civile qui veillent à ce que leurs gouvernements respectent les engagements pris au niveau continental pour stimuler l’agriculture durable, y compris de meilleures politiques pour les petits exploitants agricoles.
- Nous avons contribué à l’adoption de la Vision minière pour l’Afrique, dans le cadre du programme stratégique de l’Union africaine visant à s’assurer que les riches ressources du continent contribuent davantage à améliorer la vie de ses habitants.
- Nous avons aidé à fusionner un mouvement de plaidoyer panafricain pour mettre un terme aux flux financiers illicites en provenance d’Afrique. La question fait maintenant partie de l’Agenda 2063 de l’UA et un certain nombre de pays préparent des interventions stratégiques.
- Dans l’enseignement supérieur, notre travail consistant à réunir des acteurs nationaux et sous-régionaux a abouti à un sommet continental novateur pour relancer le secteur. Son plan d’action stimule actuellement les actions politiques au niveau de l’Union africaine et dans plusieurs pays.
En vue de renforcer les petites et moyennes entreprises et d’améliorer la participation locale dans les chaînes de valeur, nous avons appuyé la formulation de recommandations de recherche sur les politiques fondées sur des données probantes dans une douzaine de pays.
Projets actuels :
Projet de dévelopment agricole
Lutte contre les flux financiers illicites
Innovations d’apprentissage précoce
Reforme de l’enseignement supérieur
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Secteurs d’intérêt : Droits de l'homme, état de droit, citoyenneté, égalité des sexes en matière de justice, justice transitionnelle, participation politique, responsabilité publique.
La politique en Afrique demeure instable, car les changements constitutionnels arbitraires affaiblissent la pratique démocratique et de nouvelles lois limitent les activités de la société civile dans plusieurs pays. La nécessité de promouvoir la participation des citoyens aux affaires publiques – aux niveaux local et national – est plus que jamais nécessaire. Cette culture de la citoyenneté responsable doit être favorisée par l’amélioration de la performance des fonctionnaires et le respect des droits de l’homme. Nous voyons là une occasion d’encourager les décideurs à s’inspirer de l’expertise considérable de la société civile, des chercheurs et des défenseurs africains pour relever ces défis.
Quelques résultats de ce travail :
- Au niveau continental, nous avons aidé à mettre en place le Centre de la participation citoyenne auprès de l’Union africaine (CPC-UA) pour observer et suivre la mise en œuvre des résolutions de l’UA.
- Au Libéria et au Zimbabwe, nous avons apporté un soutien aux groupes de la société civile à des moments cruciaux sur le plan politique dans chacun de ces pays. Nous avons cherché à nous assurer que les citoyens puissent exercer leur droit de demander aux dirigeants de rendre compte des choix de politiques publiques, en particulier les réformes de la gouvernance.
- Nous avons renforcé les capacités de ceux qui travaillent dans le domaine de la justice pénale internationale, notamment dans des pays francophones comme le Mali et la Côte d'Ivoire, et nous avons aidé les victimes de crimes atroces à s’engager dans d’importants processus de dialogue à des fins de restitution.
- Afin de susciter la confiance dans les processus de justice pénale dirigés par l’Afrique, notre soutien a permis que le récent procès de l’ancien président du Tchad à Dakar soit observé et communiqué de manière adéquate à travers le continent et dans le monde entier.
Projets actuels :
Fonds pour la Justice pénale internationale
Initiative pour Société civile au Liberia
Alliance pour le Zimbabwe
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Fouad AbdelmoumniM. Abdelmoumni est un militant de la société civile, un expert en micro-finance et directeur d’Al Amana, une association marocaine œuvrant pour la promotion des micro-entreprises, depuis sa création en 1996 jusqu'à son départ en 2010, laissant à l’actif de l’association un portefeuille de 400.000 prêts d’une valeur de 300 millions de dollars américains. Ayant occupé plusieurs postes de direction, notamment au sein du Comité exécutif du Groupe consultatif d'assistance aux pauvres et du Groupe de conseillers des Nations Unies pour l'Année internationale du microcredit en 2005, M. Abdelmoumni a également été Vice-président de l'Association marocaine des droits de l'homme et Secrétaire adjoint de l’Espace associatif pour la promotion de la société civile. Il est titulaire d'un diplôme en Economie du Développement de l'Université Mohammed V à Rabat et d’un diplôme de l'ISCAE (Institut Supérieur de Commerce et d'Administration des Entreprises) de Casablanca équivalent au MBA. M. Abdelmoumni est une ancienne victime de la répression politique dans son pays, ayant été détenu de 1977 à 1980 et porté disparu de 1983 à 1984. |
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Akwasi AidooLe Dr. Aidoo a une vaste expérience dans le domaine de la philanthropie en Afrique. Parmi ses postes précédents on peut citer celui d’agent régional de programme pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique Centrale au Centre de Recherches pour le Développement International (CRDI), celui de Chef des Représentations de la Fondation Ford au Sénégal et au Nigeria et Directeur de l’Initiative Spéciale de la Fondation Ford pour l’Afrique. Le Dr. Aidoo est membre du Conseil de plusieurs organisations à but non lucratif, dont Resource Alliance, Fund for Global Human Rights [Fonds Mondial des Droits de l’Homme], Global Greengrants Fund, Open Society Institute for West Africa, et International Beliefs and Values Institute [Institut Internationale des Croyances et des Valeurs]. Il a fait ses études au Ghana et aux États-Unis, et a terminé son Doctorat en sociologie à l’Université du Connecticut en 1985. Il a enseigné dans des Universités au Ghana, en Tanzanie et aux États-Unis. Il écrit des poèmes et des nouvelles à ses moments libres. |
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Tade AinaEn sa qualité de Directeur des programmes pour l’enseignement supérieur en Afrique, Omotade « Tade » Akin Aina a pour rôle d’élaborer et de mettre en œuvre la stratégie de la Fondation en vue d’accélérer le développement économique et social en Afrique grâce au renforcement de l’enseignement, de la recherche, de la formation universitaire et du leadership. Tade est un cadre expérimenté de la Fondation. Fort d’une expérience de dix ans au bureau de la Fondation Ford à Nairobi pour lequel il a récemment été Représentant régional pour l’Afrique de l’Est, il s’y est distingué pour sens de l’innovation et son leadership visionnaire. Tade a rejoint la Fondation Ford en 1998 après avoir occupé le poste de Secrétaire exécutif adjoint au Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (CODESRIA). Tade Aina a suivi des études en sociologie à l’Université de Lagos et à la London School of Economics avant d’obtenir son doctorat à l’Université de Sussex. Avant de rejoindre le CODESRIA, il a été professeur titulaire de sociologie à l’Université de Lagos, tenant des séminaires sur la pauvreté urbaine, la méthodologie et le développement de la recherche. Tade est actuellement membre du Conseil d’administration d’autres organisations parmi lesquelles figurent la Commission kényane des droits de l’homme et Winrock International. |
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Aïcha Bah DialloEtoile renommée dans le domaine de la formation des femmes et des filles, Mme Bah Diallo vient de la Guinée, où elle a servi comme Ministre de l’Education Nationale de 1989 à 1996, mettant en œuvre des réformes majeures qui ont renforcé l’accès à l’éducation primaire et ont doublé la scolarisation des filles. Elle a continué dans cette lancée en devenant Responsable Principale des Services Pédagogiques de l’UNESCO, où, de 1996 à 2005, elle a travaillé pour réduire les obstacles à la scolarisation des filles dans les pays les moins développés du monde. Mme Bah Diallo a contribué à la création à la fois du Forum des Femmes Éducatrices (FAWE) en 1992 et de l’Association pour le Renforcement de l’Enseignement Supérieur pour les Femmes en Afrique (ASHEWA) en 2005. Elle est actuellement Conseillère du Directeur Général de l’UNESCO sur l’éducation des filles en Afrique et membre du Comité Prix de la Fondation Mo Ibrahim. Maîtrisant parfaitement six langues (le Français, l’Anglais, l’Espagnol, le Fulani, le Mandingo et le Soussou), elle est titulaire d’une licence en Chimie de l’Université de Penn State et d’un diplôme de troisième cycle en biochimie de l’Université Gamal Abdel Nasser en Guinée. Pour ses contributions dans le domaine de l’éducation, Mme Bah Diallo a été décorée ‘Commandeur des Palmes Académiques Françaises’ et aussi ‘Officier de l’Ordre National de Côte d’Ivoire’. |
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Dr. Natalia KanemLe Dr Natalia Kanem est une championne de la santé maternelle infantile à travers le monde. Forte d’une longue expérience en matière de philanthropie, son travail consiste à réexaminer la relation entre la culture et la tradition et la transformation des conditions de santé publique pour les personnes faisant l’objet d’une couverture sanitaire inadéquate à travers le monde. Elle est associé principale de la Lloyd Best Institute (Antilles). Le Dr Kanem a été présidente fondatrice d’ELMA Philanthropies, une grande organisation de prestation de services de promotion de la santé et de l’éducation pour les enfants africains. Auparavant, elle a été co-fondatrice du Harlem Center for Health Promotion (Centre de Harlem pour la promotion de la santé) et participé aux premiers essais réussis de traitement pédiatrique du VIH/SIDA. Vice-présidente adjointe de la Fondation Ford, elle a financé des programmes mondiaux de renforcement de la paix et de la justice sociale et dirigé le Conseil du groupe de travail sur la responsabilité de la Fondation. Administratrice de la Fondation Roi Baudouin aux Etats-Unis et du projet « RED » de Nike pour l’Afrique, le Dr Nanem est diplômée d’histoire et de sciences de l’université de Harvard et titulaire également d’un diplôme en médecine de l’Université de Columbia et d’un Master en santé publique de l’Université de Washington. |
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Janet Naumi MawiyooJanet Naumi Mawiyoo est la Directrice générale de la Kenya Community Development Foundation, la seule fondation publique nationale au Kenya, qui œuvre pour la promotion du développement durable grâce à des investissements sur le plan social et des subventions qui permettent aux groupes défavorisés et vulnérables de s'assumer. Elle a précédemment servi au ministère kenyan de la Culture et des Services Sociaux, au ministère de l'Enseignement Technique et de Technologie Appliquée, à l'Agence norvégienne pour le développement et à ActionAid International au Kenya et en Tanzanie, où elle a occupé le poste de directrice de pays. Mme Mawiyoo est titulaire d'une Licence en assistance sociale de l'Université de Nairobi, d'une maîtrise en économie de l'Université de Manchester (Royaume-Uni) où elle s'est spécialisée en administration et gestion du développement, et a obtenu un diplôme de troisième cycle en développement organisationnel. |
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Sibongile MkhabelaSibongile Mkhabela est la Directrice générale du Fonds Nelson Mandela pour les enfants qui œuvre pour l'amélioration des conditions de vie des enfants et des jeunes pauvres. Ce Fonds est passé, sous sa direction, à 500 millions de rands/50 millions dollars. Elle dirige actuellement, pour deux ans, Hôpital d'Enfants Nelson Mandela, l'une des initiatives phares du Fonds. Titulaire d'un diplôme en assistance sociale et de plusieurs diplômes d'études supérieures, Bongi (comme l'appellent ses amis) a occupé des postes de responsabilité au Programme des Nations Unies pour le Développement, au Programme des Nations Unies pour l'Education et au Conseil Sud-Africain des Eglises. Elle a aussi occupé le poste de Directrice des programmes au cabinet du vice-président d'alors, Thabo Mbeki, et est chargée de superviser les projets stratégiques, y compris les partenariats ONG/gouvernements et les programmes destinés aux enfants. En 2004, elle a reçu la bourse Joel L. Fleishman de la société civile de Duke University (USA). En tant que leader du mouvement estudiantin, Bongi a été membre exécutif du Conseil des représentants des étudiants de Soweto et secrétaire générale du Mouvement des étudiants sud-africains, deux moteurs de la révolte nationale du 16 juin 1976, souvent décrite comme le début de la fin de l'apartheid. Accusée de sédition lors du procès Soweto 11, elle a été emprisonnée pendant trois ans. Après sa libération en 1982, elle a écrit un récit émouvant de l'insurrection, Open Earth and Black Roses. |
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Malusi Mpumlwanal’Evéque Mpumlwana dirige le Diocèse Nord de L’Eglise Episcopale Ethiopienne, donnant une mission stratégique au diocèse et en supervisant les prestations de ses prêtres et leaders laïques. Sa vision est de « contribuer à la création d’un exemple d’église africaine plurielle dont la spiritualité responsabilise les faibles – les pauvres, les femmes, et les jeunes – et prend en compte les réalités sociales et économiques de notre temps pour le bien commun ». Cela est en phase avec ses autres objectifs y compris, présider le Conseil de l’Agence Nationale de Développement de l’Afrique du Sud, une agence de subvention qui renseigne sur les politiques de développement du gouvernement. L’Evéque Mpumlwana est adjoint du président du Conseil Consultatif sur les Ordres Nationaux et siège au conseil du Projet des Ecoles Historiques, entre autres organisations et corporations à but non lucratif. Il est actuellement Maître de Conférence / professeur agrégé à Setsing sa Modisa, travaillant sur des plateformes de développement des jeunes, de l’action sociale, et d’instruments pour la sécurité sociale des pauvres. Il a fait ses études au Séminaire théologique Fédéral et à l’université de Cape Town et son mémoire de recherche théologique porte sur la pratique de ce qu’il appelle la Théologie Kairos, avec comme exemple des documents Kairos de l’Afrique du Sud datant de 1985. C’est une théologie qui réfléchit sur les défis majeurs et transmet ces éléments qui nécessitent une intervention, sans laquelle l’histoire jugerait de façon négative. A cet égard, il a travaillé avec d’autres théologiens en Afrique du Sud, au Afrique, au Moyen Orient et en Amérique Latine. Jusqu’en août 2006, il travaillait comme Directeur de la Fondation W.K. Kellogg pour la région Afrique, dirigeant sa programmation au Botswana, Lesotho, Malawi, Mozambique, Afrique du Sud, Swaziland, et Zimbabwe. |
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Adhiambo OdagaTrésorière Dr Odaga est la Directrice général, Dangote Foundation. Elle était la représentante de la Fondation Ford pour l’Afrique de l’Ouest depuis 11 ans, ayant auparavant été administrateur de programme pour l’environnement et la micro finance en Afrique de l’Ouest. Avant de rejoindre la Fondation, elle a travaillé sur un projet pour renforcer le rôle de la Banque mondiale dans la promotion de la scolarisation des femmes en Afrique et a été la spécialiste en science sociale du Centre international de la pomme de terre pour l’Afrique de l’Ouest basé au Cameroun. Elle est titulaire d’un doctorat (Ph.D.) de St. Anthony’s College, de l’Université d’Oxford où elle est entrée en tant que première boursière de la Fondation Cecil Rhodes. |
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Gerry SalolePrésident Dr Salole est le Directeur exécutif du European Foundation Centre. Il est titulaire d’une maîtrise (M.A.) en économie de l’Université de Manchester et d’un doctorat (Ph.D.) en anthropologie de l’Université de Manchester. Parmi les postes occupés précédemment, signalons : représentant du Bureau de l’Afrique australe de la Fondation Ford basé à Johannesburg, et Chef du Département Programme Documentation et Communication de la Fondation Bernard van Leer, basée à La Haie. Auparavant, le Dr Salole a travaillé pour Save the Children Federation (USA) en Éthiopie et au Zimbabwe, ainsi que pour Redd Barna (Fédération norvégienne de Save the Children), OXFAM et le HCR dans son pays natal, l’Éthiopie. Il a beaucoup écrit sur le travail de développement et sur les questions d’identité. |
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Bahru ZewdeProfesseur Zewde est un éminent historien qui est actuellement un professeur émérite d’histoire à l’Université d’Addis-Abeba. Il est membre fondateur du Forum for Social Studies dont il a été le président du Conseil d’administration de 1998 à 2004. Il est également très actif à la direction de plusieurs associations panafricaines, associations sous régionales et réseaux de recherche. Le Professeur Zewde est également l’auteur de l’important livre àHistory of Modern Ethiopia 1885–1991 and Pioneers of Change in Ethiopia: The Reformist Intellectuals of the Early Twentieth Century. Il est titulaire d’un doctorat (Ph.D.) du School of Oriental and African Studies de l’Université de Londres. |
Lors d'une retraite du personnel de TrustAfrica, nous nous étions engagés dans une réflexion sur la vision de la Fondation pour l'Afrique, sa mission, ses principes directeurs et ses programmes. Après de nombreuses et fructueuses discussions, nous avions créé une représentation visuelle de nos idées que nous avons le plaisir de partager avec vous ici.