De la Mauritanie au Mali, du Niger au Burkina Faso, des communautés sont constituées depuis des générations sur des considérations aussi discriminatoires, que le rapport dominants-dominé fondé sur l’ascendance.
Des échanges ponctués de contributions très documentées entre experts basés en Afrique, en Asie et ailleurs dans le monde, deux faits majeurs ont retenu l’attention. Le premier de ces faits, également le plus souvent évoqué, et dans les documents de l’étude et dans les interventions des experts, porte sur la question judiciaire. Les discriminés n’ont quasi aucune chance de renverser la tendance dans des pays où les chefs coutumiers, religieux et politiques locaux, tous héritiers et conservateurs de ces contre-valeurs (in)humaines sont encore très puissant et influents. Les rares dossiers qui arrivent sur la table du Juge y restent trop longtemps à passer d’une main à une autre, d’un casier à l’autre jusqu’à s’éteindre de mort lente après avoir subi une série de requalifications qui leur enlèvent toute substance comme affaire de droits humains.
Un film documentaire sur le sujet et qui sert de moyen de communication a été projeté durant le premier jour de de cette rencontre, organisée par TrustAfrica qui est l'organisation pionnière dans la lutte contre les DWD en Afrique